En 1976, un chanteur d'opéra de la province de Qinghai est libéré après sept ans de "rééducation" dans un camp du sud de la Chine. Autorisé à rentrer dans son village où sa femme est morte, il traverse le pays en train, obsédé par une seule pensée: comment reconnaître son enfant qu'il n'a jamais vu?
... une extraordinaire simplicité de moyens et une richesse de poésie non moins extraordinaire... un très beau film. F. ALPHANDERY
... une quête éperdue de l'enfance... un film qui retrouve cette qualité essentielle du cinéma muet. Xavier Villetard
Avec une maîtrise totale de sa caméra, Alain Mazars nous offre un voyage mental, un retour vers la propre jeunesse du héros. Il nous entraine dans ses propres émotions qui deviennent les nôtres, universalisant la "modification" d'un homme dans la fièvre de retrouver ceux qu'il aime, après une longue et pénible séparation... un film superbe. Michel Levieux
... film attachant par sa double démarche, à la découverte d'un pays et d'un individu, qui l'un et l'autre se dérobent comme pour mieux nous captiver. J. Beaulieu
... ce film est beaucoup plus intéressant qu'un documentaire... Catherine Humblot
... Mao et ses oeuvres subissent sur l'écran une sacrée révolution. On sort plus mazariste que maoïste. A. Rn
... C'est avant tout l'histoire d'un regard, hanté par des objets infimes et quotidiens dont la caméra exalte la teneur poêtique... cette alchimie d'images chinoises atteint d'étonnantes fulgurances... Jacqueline Nacache
... Entre fiction et documentaire, du cinéma rêvé, intellectuel mais émouvant. Laure Bastien